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La régulation PRIIP (PRIIPs: Packaged Retail and Insurance-Based Investment Products) a pris effet le 1er janvier 2018. Les PRIIP KIDS (Key Information Documents / Document d’informations clés) correspondants aux produits émis par Goldman Sachs peuvent être téléchargés depuis www.gspriips.eu

Notre histoire

L'histoire de Goldman Sachs a commencé il y a 150 ans, peu après la guerre de sécession, une période difficile où les crédits bancaires étaient rares et chers. Marcus Goldman, immigré allemand, proposa alors une alternative aux hommes d'affaire du quartier Sud de Manhattan. Il acheta les billets à ordre de leurs clients et les vendit aux banques commerciales new yorkaises, devenant ainsi pionnier dans ce qui sera plus tard le marché des billets de trésorerie. En 1869, Marcus Goldman ouvrit un bureau sur Pine Street qui est aujourd’hui au cœur de « Wall Street ». Vers le milieu des années 1880, sa firme possédait déjà un capital de l'ordre de $100 000. Avec l'arrivée de Samuel Sachs, son gendre, puis d'Henry Goldman, son fils, la société acquis un nom, devenu illustre depuis : Goldman Sachs & Co.

Lorsque Goldman Sachs rejoignit le New York Stock Exchange en 1896, ses ventes de billet de trésorerie avaient atteint un niveau sans précédent et son capital avait été porté à $500 000. A cette époque, Sears et Roebuck & Co faisaient déjà partie de ses clients. Tandis que le nombre de ses clients augmentait, la firme ouvrit des agences à Chicago, Boston, Philadelphie et St. Louis. Goldman Sachs devenait une entreprise d’envergure nationale.

En 1897, Goldman Sachs établit des relations de correspondant dans les principales capitales européennes, élargissant sa gamme de services y ajoutant des activités de taux de change, de lettre de crédit, de fret et d’arbitrage.

Au début du 20ème siècle, pour répondre à une demande portant sur des montants de plus en plus élevés et des maturités plus longues, Goldman Sachs commença à s’aventurer au-delà de ses activités de billets de trésorerie traditionnelles. Dans deux des premières transactions publiques de la firme, l’introduction en bourse de General Cigar et de Sears Roebuck, Goldman Sachs ouvrit une ère nouvelle en étant capable de rendre les actions et les obligations plus attractives pour les investisseurs. La firme adopta une approche jamais vue auparavant en introduisant le concept de valorisation non pas à partir des actifs physiques mais des résultats attendus et des actifs réévalués. Une telle approche libéra une nouvelle source de capital immense qui devint un standard dans toute l’industrie financière. Goldman Sachs s’afficha de cette façon comme une force d’innovation. L’activité de la firme en la matière connut une croissance rapide et compta parmi ses premiers clients F.W. Woolworth, General Foods et Merck.

Dans les années 20, la firme commença l’un des tous premiers programmes de recrutement de Wall Street auprès des jeunes diplômés d’Harvard.

Sidney J. Weinberg devint Senior Partner dans les années 1930. Il fut le père la firme telle que nous la connaissons aujourd’hui et garda sa fonction pendant près de 40 ans. Ses premières années à la barre du groupe furent difficiles puisqu’il conduisit Goldman Sachs à travers les périls de la grande dépression. Cependant dès la fin de la seconde guerre mondiale, Goldman Sachs était à nouveau en croissance, comme le reste de l’économie américaine. Lors de son 75ème anniversaire en 1944, Goldman Sachs avait dirigé des syndicats qui avaient garanti et placé plus de $1.5 Milliards de titres nouveaux.

Durant le quart de siècle suivant, Goldman Sachs se développa pour offrir tous les services d’une banque d’investissement leader aux Etats-Unis. Sidney Weinberg, connu sous le nom de « M. Wall Street », se concentra sur le coté financier du business tandis que Gustave Levy, que tout le monde appelait « Gus », construisait le département de vente et de trading action le plus profitable de toute l’industrie. Dans les années 50, Goldman Sachs forma le « Nouveau Département d’Affaire » (New Business Department) pour faire valoir le service de ses spécialistes de finance d’entreprise et, tout aussi important, pour assurer la continuité de la relation client. La force de la firme se manifesta particulièrement lorsqu’elle dirigea la plus grande émission d’action ordinaire avec l’introduction en bourse de General Motor Company pour $657 Millions et la plus grosse émission d’obligation industrielle du secteur avec $350 Millions d’obligations pour Sears Roebuck.

A l’heure de son centenaire en 1969, Goldman Sachs comptait plus de 1000 employés. Devenue leader dans le financement des firmes du secteur privé, Goldman Sachs a construit une position semblable dans le financement des municipalités. Elle établit aussi un nouveau standard dans l’industrie en fondant le premier département de fusion acquisition de Wall Street. L’année du centenaire fut une année de tristesse autant que de célébration puisqu’elle vit la disparition de Sidney Weinberg auquel Gus Levy succéda en tant que senior partner.

Tandis qu’on assistait à la croissance et l’intégration des marchés de capitaux, les besoins financiers des clients de Goldman Sachs devenaient plus internationaux. La firme fit face à ce défi en élargissant le spectre de ses opérations. Le premier bureau à l’étranger fut ouvert à Londres en 1970, suivi de ceux de Tokyo et de Zurich en 1974. Avec la formation de la division Fixed Income dans les années 70, Goldman Sachs s’appliqua à obtenir une position proéminente dans la garanti et le trading d’une large gamme d’obligations d’Etats et d’entreprises. Le département immobilier fut créé dans les années 70, marquant le premier pas de son leadership en matière de vente et de financement de grands actifs commerciaux.

Dans les années 70, Goldman Sachs consolida sa position de leader, développant des stratégies impliquant des produits innovants comme les futures, les options et les swaps. L’acquisition de J. Aron & Company en 1981, une firme de trading sur les matières premières, renforça sa prééminence dans ce domaine. En tant que division de Goldman Sachs, J. Aron devint rapidement un leader mondial du trading et de la couverture des risques sur le change, le pétrole brut, les dérivés pétroliers et les métaux précieux. A cette époque, la firme renforça aussi son engagement dans les business complémentaires, créant « Goldman Sachs Asset Management » et les services d’« Investissements pour compte propre » et de « Prime brokerage » dans les années 80.

Tout en étendant le spectre de ses activités, Goldman Sachs réussit à poursuivre son essor à l’international. Des équipes d’Equity et de Trading furent créées à Tokyo en 1984, permettant à Goldman Sachs de procurer une couverture complète des marchés tout au long de la journée. Peu après, la firme était sélectionnée pour devenir l’une des six premières entreprises étrangères à rejoindre le Tokyo Stock Exchange. En 1991, Goldman Sachs devint la première entreprise vendeuses de titres étrangers à avoir l’autorisation d’ouvrir une filiale au Japon. La firme développa aussi ses opérations en Europe. En 1987 Goldman Sachs établit un bureau à Paris qui s’est depuis développé en taille et en gamme de service. Goldman Sachs fut présente tout au long de la convergence du marché européen vers le Marché Unique. Le bureau de Londres grandit avec plus de 1000 personnes, devenant le second de la firme après New York, et un acteur de plein droit dans la zone pour les opérations sur titres et les fusions internationales.

Les années 80 et 90 furent des années de grand challenge et de très forte croissance pour la firme qui consolida sa position dominante dans l’industrie des services financiers.

En 1999, les partners – dans un vote historique pour la firme et l’industrie des services financiers – décidèrent d’introduire Goldman Sachs en bourse. La décision fut prise à l’issue de débats approfondis pour donner à la société les ressources en capital et la flexibilité dont elle aurait besoin pour procurer à ses clients un service de classe mondiale tout au long du prochain siècle. Le 4 mai, le titre commença à coter sur le NYSE sous le ticker « GS ». Consécutivement, Hank Paulson fut nommé chairman et chief executive officer.

En 2006, Hank Paulson devint secrétaire d’Etat au Trésor (ministre des finances) et Lloyd C. Blankfein fut appelé à lui succéder en tant que président et chief operating officer.

D’un certain point de vue, Goldman Sachs est devenu presque méconnaissable depuis sa création en 1869. Ce qui fut l’œuvre d’un seul homme dans le « lower » Manhattan est devenu l’une des firmes de services financiers les plus respectables et les plus dynamiques du monde. Mais d’un autre point vue, l’esprit de Marcus Goldman continue de vivre – un esprit d’intégrité personnelle, d’excellence professionnelle et d’engagement envers le client. C’est ce qui constitue la clé de voute du succès de Goldman Sachs. Après tout, il n’y a peut-être pas tant de chose qui ont changé depuis 150 ans.


Rapports annuels de Goldman Sachs

Les rapports annuels de Goldman Sachs avec des informations sur les activités du groupe sont disponibles sous : Rapports Annuels.

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